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  • Date de création 17 août 2022
  • Dernière mise à jour 23 août 2022

Rapport final E1_Optimisation_facteurs_production_27 août 2020 revu

Résumé exécutif
La présente étude porte sur « l’optimisation de l’utilisation des facteurs de production pour une rentabilité économique et financière des systèmes de production de l’irrigation de proximité (IP), Elle a
été réalisée à partir d’une revue documentaire fouillée et l’analyse des données issues des entretiens avec les acteurs de l’IP.
Cette étude vise à fournir des orientations et des recommandations pour le conseil agricole et la
formation professionnelle concernant l’utilisation des facteurs de production.
Le secteur agricole occupe plus de 70% de la population active au Mali. De ce fait, l’amélioration de
la productivité dans le secteur rural est donc un levier fondamental pour toute lutte efficace contre
l’insécurité alimentaire et la pauvreté dans le pays.
L’IP occupe une place de choix dans l’accroissement et la diversification de la production agricole
et l’amélioration de La situation nutritionnelle dans les régions où elle est pratiquée. Grâce à sa
situation géographique, le Mali jouit d’un important potentiel en agriculture irriguée notamment à
partir des grands fleuves et rivières traversant le territoire.
La gestion adéquate des ressources en eau et l’irrigation est reconnue comme facteur essentiel et
stratégique pour la promotion du développement de l’agriculture. Cette dimension stratégique et
centrale de la filière agricole est partie intégrale et ressort dans la quasi-totalité des documents
stratégiques d’orientation des politiques de développement au pays.
Le Programme d’Appui au Sous-Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIF) s’inscrit dans la même
vision que celle du Programme National D’investissement Agricole, de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN), à travers l’opérationnalisation de ces différents programmes, reposant sur
quatre piliers, à savoir : (i) Extension des superficies bénéficiant d’une gestion durable des sols et
de systèmes fiables de maîtrise de l’eau ; (ii) Amélioration des infrastructures rurales et des capacités de commercialisation, pour un meilleur accès au marché ; (iii) Augmentation de l’offre alimentaire
et réduction de la faim ; et (iv) Recherche agricole, vulgarisation et adoption de technologies permettant une croissance durable de la production.
L’objectif global du PASSIP est de faire en sorte que la population rurale travaillant dans l’irrigation
de proximité améliore sa situation économique et nutritionnelle.
La mission s’est attachée à décrire dans un premier temps les systèmes agraires et de production
en IP avec comme point de départ les différents types d’aménagement hydro-agricole (AHA). Pour
chaque type d’AHA ont été présentés les enjeux principaux pour assurer une exploitation durable.
Ensuite dans un deuxième temps, elle a collecté des données de terrain sur base de 30 enquêtes
sur site réparties dans les cinq régions, de 20 comptes d’exploitation (CE) élaborés conjointement
avec les exploitants et de 10 tableaux FFOM consolidés reprenant les avis des acteurs institutionnels, des PTF et exploitants sur l’utilisation des facteurs de production.
La présente étude a pu apporter des éléments objectifs d’information quant à la perception des
exploitants vis-à-vis de la mobilisation relative des FP au sein de leurs parcelles d’une part. D’autre
part d’établir des coûts de production et des marges bénéficiaires pour différents types d’AHA (Périmètre Irrigué Villageois, Périmètre Maraîcher, Bas-Fond, Micro-Barrages) et modes d’exploitation
(individuel, collectif et familial) ainsi que pour différentes spéculations (riz, échalote, oignon, gombo,
pomme de terre, piment…) dans les cinq régions investiguées (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et
Mopti).

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